L'intelligence émotionnelle
- anémone de Blicquy
- 13 mai
- 2 min de lecture

Qu’est-ce que l’intelligence émotionnelle ?
L’intelligence émotionnelle (IE) désigne la capacité à reconnaître, comprendre, exprimer, réguler et utiliser ses émotions et celles des autres de manière constructive. Popularisée par Daniel Goleman, elle s'articule autour de cinq compétences clés :
1. La conscience de soi émotionnelle : identifier ses propres émotions, les nommer, les comprendre.
2. La régulation émotionnelle : savoir apaiser, canaliser ou transformer ses états émotionnels.
3. La motivation : mobiliser ses émotions au service d’objectifs personnels.
4. L’empathie : percevoir et comprendre les émotions d’autrui.
5. Les compétences sociales : entretenir des relations saines, communiquer avec justesse, gérer les conflits.
Lien avec l’accompagnement en thérapie psycho-corporelle
En tant que thérapeute systémique et psycho-corporel, le thérapeute invite le patient à revenir au corps, à écouter ses ressentis et à laisser émerger ce qui se vit en profondeur. L’intelligence émotionnelle vient renforcer cette posture : elle donne un cadre de compréhension aux mouvements internes, tout en favorisant un rapport plus fluide à ses émotions et à ses relations.
Comment intégrer l’IE dans la thérapie :
1. Nommer les émotions ressenties dans le corps
Lors d’un travail corporel (ancrage, respiration, mouvement), le thérapeute invite la personne à verbaliser ce qui se passe émotionnellement :
« Quelle émotion accompagne cette sensation dans le ventre ? »
Cela favorise la conscience émotionnelle, première porte de l’IE.
2. Identifier les schémas émotionnels récurrents
En systémique, le thérapeute repère les dynamiques relationnelles. Tu peux les relier à des schémas émotionnels (ex. : colère refoulée dans une relation fusionnelle, tristesse masquée par un besoin de contrôle) pour aider à comprendre les mécanismes de défense émotionnels.
3. Utiliser le corps pour réguler les émotions
La respiration consciente, les micro-mouvements ou les visualisations peuvent devenir des outils de régulation émotionnelle.
4. Développer l’empathie et les compétences relationnelles
Dans les mises en scène symboliques (représentations spatiales, constellations), le thérapeute demande au patient d'explorer les ressentis des autres personnes avec lesquelles il est en lien :
« Que ressens-tu si tu te mets à la place de… ? »
Cela nourrit l’empathie et la capacité à décoder le vécu d’autrui.
5. Soutenir l’autonomisation émotionnelle
Au fil des séances, le thérapeute encourage la personne à développer une autorégulation autonome : reconnaître ses besoins, ajuster ses réponses émotionnelles, exprimer clairement ses limites.
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